Le ministre s’est donc appliqué, en bon pédagogue, à faire avaler la pilule aux recalés qui y voyaient déjà une forme d’injustice à rectifier au plus vite. BAC 1+ BAC 2= 0, serons-nous tentés désormais de voir car aux dires du ministre de l’Education nationale, la loi n’autorise aucunement une complémentarité des notes acquises dans le cadre des deux étapes du BAC. Le journal L’union qui est revenu sur cette actualité dans sa parution du 5 aout n’a pas manqué de revenir sur « la série de manifestations, parfois violentes, survenues dans certaines localités du pays, notamment à Libreville ». En réalité, poursuit le journal, « il s’agit d’une méconnaissance des dispositions réglementaires fixant les modalités de préparation, d’organisation et de délivrance du Baccalauréat ».

Alors que les élèves, et les parents d’élèves espéraient beaucoup de cette rencontre avec le premier responsable de l’éducation au Gabon, grande aura été leur déception, car conclut le journal, « la loi indique que l’admission définitive est prononcée pour les candidats ayant obtenu une moyenne d’au moins 10/20 à chacune des 2 parties du Baccalauréat ». Une commission d’examen des recours a été mise en place séance tenante pour vérification cas par cas des notes obtenues dans les deux parties du BAC. Seuls deux candidats ont été récupérés suite au mauvais calcul de leurs notes.

Dorian Ondo

GN/14