"La mobilisation des sources de financement des projets pour le grand nombre c’est possible" selon Cédric AChille Mbeng Mezui

31 juillet 20180
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Sous la houlette du Bureau de Coordination du Plan Stratégique Gabon Émergent que dirige Liban Soleman, Cedric Achille Mbeng Mezui, expert des marchés financiers gabonais, reconnu sur le plan international était le conférencier à la rencontre d’échange avec les opérateurs économiques et financiers du Gabon le Mardi 31 Juillet 2018 à l’ANPI sise au Centre-Ville.

Le conférencier s’est appesanti sur la thématique retenue, qu’est « la mobilisation des sources de financement dans le cycle des projets  », esquissant les meilleures pistes pour mobiliser efficacement les financements internes à travers le continent et particulièrement au Gabon.

De façon précise, Cédric Achille Mbeng Mezui présente les flux financiers illicites qui à fortiori dépassent de loin les flux d’aide aux développements. « Nous devons mettre l’accent sur l’épargne domestique, qui serait réutilisée pour le développement de nos infrastructures  » a-t-il dit. Puis de rajouter : « Les banques africaines sont les plus profitables au monde, donc ce sont elles qui devraient s’investir pour le développement de notre continent  ».

Dans l’un de ses livres, intitulés ; « Financer l’Afrique », il montre que l’Afrique dispose des ressources financières nécessaires pour financer son agenda de transformation économique. L’épargne domestique est la source de financement la plus fiable pour soutenir les investissements les plus importants. L’Afrique est créancière nette du reste du monde.

« Ce que l’on vient de faire c’est ce qu’on appelle la priorisation des projets, l’Etat n’a pas de ressources infinies. L’Etat a des ressources bien déterminées qu’on a via le budget et d’autres actifs. Pourquoi l’Etat doit investir dans des projets, et quelle quantité ? C’est de cela que l’on vient de discuter, c’est ce que le calcul économique va renseigner. Parce que l’on ne doit pas prioriser les projets sur une base non objective sinon l’on se retrouve à mettre beaucoup de ressources qui,au niveau collectif, ne vont pas bénéficier au grand nombre », Indique Cédric Achille Mbeng Mezui.

Par S.E MISSEVOU

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