FRONT SOCIAL : La colère du syndicat des régies financières

7 février 20190
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Le point de presse des syndicats des régies financières, des gestionnaires et administration centrale a eu lieu dans un hôtel ce mercredi 6 février, et était animé par le coordonnateur M. MBATCHI Bayonne. Ces derniers dénoncent avec la dernière énergie, l’attitude peu orthodoxe du comité de coordination qui « confisque les résultats des travaux de la commission bipartite ».

Le coordonnateur, M. MBATCHI, lors de son allocution, rappelait que le 27 novembre 2017, la Présidence de la République avait réuni les syndicats des régies financières (Intersyndicale et la Fesyrefaa) ainsi que l’administration, à cause des grèves à répétition qui affaiblissaient le secteur financier. Ils avaient été amenés à discuter, afin de trouver une issue favorable. Une fois les négociations terminées, il avait tout de suite été décidé de mettre un terme au mouvement de grève, puis de mettre sur pied une commission bipartite, qui devait accomplir un certain nombre de missions à savoir, l’audit des effectifs, l’audit des primes, la mise en place d’un nouveau mécanisme de gestion des primes, la détermination d’un montant soutenable des arriérés, et l’échelonnement du payement des arriérés sur une période de douze à dix-huit mois. Mais pour le coordonnateur, il y a une ambiguïté sur le nouveau mécanisme de gestion des primes.

En effet, en ce qui concerne le nouveau mécanisme, il aurait été nécessaire de s’appesantir sur l’harmonisation des grilles et la mise en place du cadre juridique pour une bonne élaboration de ce point sensible évoqué lors des assises dirigées par le Présidence de la République. De plus, un travail a été effectué par la partie technique de la commission bipartite au sujet de ce nouveau mécanisme de gestion des primes, et ledit dossier a été remis au comité de coordination depuis novembre 2018. Mais ce document n’a malheureusement pas été pris en compte par le président du comité de coordination qui, selon M. MBATCHI, a préféré introduire les documents de la Cosuref en lieu et place de celui du comité technique de la commission bipartite. Notons que la Cosuref est étrangère aux travaux effectués en 2017.

Cette manœuvre sème le doute chez les différents syndicats ayant pris part aux travaux de novembre 2017, et les amène à dénoncer « l’attitude coupable des membres du comité de coordination qui confisquent les résultats des travaux de la commission bipartite » ; une question est désormais sur toutes les lèvres, à qui profite « ce jeu ? ». Le coordonnateur a toutefois rappeler qu’une assemblée générale commune de décision sera organisée par les membres des différents syndicats d’ici peu.

J.F

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