Paul Biyoghé Mba : Quand une loi est mauvaise on la change

18 September 20140
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La cérémonie de clôture des travaux de la deuxième session du Conseil économique et social (CES) du Gabon s’est déroulée ce 18 septembre dernier. Plusieurs membres du gouvernement, des membres du Corps diplomatique et des Représentants d’organismes internationaux y ont pris part.

Le président du Conseil Paul Biyoghe Mba a axé ses propos sur le strict respect des lois d’une part et d’autre part sur la normalisation de certains secteurs de l’activité économique.

Débutée le 2 septembre dernier, la deuxième session ordinaire s’est tenue dans un climat économique et social peu rassurant Composés du patronat, de syndicats de salariés, de la société civile, des cadres de l’Etat et des Elus locaux, les différents groupes de l’institution ont pris deux semaines pour plancher sur trois thèmes : la protection sociale d’abord, l’Afrique Atlantique ensuite et enfin la mise en œuvre d’une gouvernance participative au Gabon. Sur ce dernier thème, le Conseil préconise d’institutionnaliser "la gouvernance participative en donnant aux structures les moyens d’exercer leurs prérogatives, notamment les conseils locaux et conseils consultatifs provinciaux et départementaux".

Paul Biyoghe Mba lors de son allocution n’a pas manqué d’interpeller les Gabonais sur le sens de la responsabilité citoyenne. Il a indiqué que dans cet environnement quelque peu préoccupant, le citoyen gabonais ne doit s’en tenir qu’à la loi. « Si une loi n’est pas bonne, on la change. Mais tant qu’elle est en vigueur, on l’applique ». Cependant il a fait remarquer que "une loi doit être bien comprise pour qu’elle soit bien appliquée". Au sortir de ces travaux, les différents participants se sont montrés satisfaits du travail accompli.

Dorian Ondo

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