La DGBFIP matérialise son soutien aux PME gabonaises en remettant les contrats aux titulaires des marchés

16 novembre 20150
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S’inscrivant dans le cadre de la facilitation de l’accès à la commandepublique des Petites et Moyennes Entreprises (PME) gabonaises, la présente cérémonie a permis à la Direction Générale du Budget et des Finances Publiques(DGBFIP), de rappeler que ce n’est que la concrétisation d’un partenariat qui compte s’inscrire dans la durée pour le développement du Gabon. Les différents marchés octroyés concernent la réfection de plusieurs bâtiments abritant les écoles, les dispensaires et les logements des agents de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

Présidée par Ghislain Bingangoye, le DGBFIP adjoint 4, la réunion qui s’est tenue dans les locaux de la DGBFIP à Libreville a enregistré la participation d’une dizaine de chefs d’entreprises officiant aussi bien dans le BTP que dans l’équipement. Pour l’occasion, le représentant du Secrétariat technique est revenu sur les chiffres de cette opération. En effet, ce sont « 422 candidats, pour 348 soumissionnaires sur l’ensemble de ces lots y compris les appels à manifestation d’intérêt. En tout, 63 marchés sont concernés par les 5.335.700.851 FCFA ». Il a indiqué qu’ « au terme des délais prescrits par le code des marchés publics, les marchés ont été approuvés par le DGBFIP Jean Fidèle Otandault, après sa signature ».

Ghislain Bingangoye a signifié que dans l’octroi des marchés, « ne sont passés que les dossiers régulièrement constitués ». Il fallait pour les candidats d’être à jour aussi bien sur le plan fiscal que social, sans quoi il n’y a pas de convention. C’est pourquoi, certaines PME qui ont eu des marchés, sans dossiers complets n’ont pas vu le montage des conventions. Pour le DGBFIP adjoint 4, c’est tout le sens qu’on donne à ce qu’on a voulu appeler la ‘’PME citoyenne ‘’. « Cette PME qui a accès à la commande publique, et qui est à jour aux cotisation fiscales ».

Se prononçant sur les avances de démarrage, Ghislain Bingangoye a indiqué que « tout le monde recevra en fonction de sa prestation ». Sur la question, le Directeur de l’Exécution, Mondjo Charles a déclaré que « nous avons reçu de la hiérarchie de mobiliser l’enveloppe globale qui prendra en charge l’ensemble des appels d’offres passés. Nous procédons par étape. Nous sommes là dans une première phase. Nous prenons en charge l’ensemble des avances de démarrage pour permettre de lancer les travaux, d’avoir un peu de souffle au niveau de vos trésoreries. Pour la suite, les fonds sont sécurisés. Il n’y a aucune inquiétude à se faire. Tout ce qui a été engagé en partie sera en totalité soldé ». Ghislain Bingangoye a martelé que « Nous voulons des prestations de qualité, nous voulons que pour le compte de l’Etat, c’est le meilleur qui soit fait ».

Par ailleurs, Mbira Mba, le Directeur du Contrôle du service fait et de l’exécution des marchés, a rappelé aux titulaires des marchés que les agents de la DGBFIP feront des descentes dans les chantiers pour vérifier l’évolution et la qualité retenue des travaux à réaliser. Néanmoins, il a ajouté qu’il ne s’agira pas d’un contrôle gendarme, mais « vérifier que nos partenaires respectent l’ensemble des dispositions contractuelles. Et le deuxième objectif est de vérifier la qualité des travaux selon le cahier de charge. Le troisième objectif c’est le coût. On ne paiera que ce qui a été réellement exécuté » que cela soit plus ou moins que la quantité initialement prévu pour le marché. Il a conclu son intervention en précisant que la mission de sa direction prendra fin à la réception des chantiers. Cette dernière sera prononcée par le DGBFIP, selon les critères techniques, permettant de déceler les manquements sur un chantier livré.

Créée par décret en décembre 2014, le DGBFIP regroupe désormais la direction du budget, la direction du contrôle des ressources et des charges publiques, et celle des marchés publics. Tout ceci dans la politique de l’assainissement des finances publiques soutenue par les plus hautes autorités du pays. Une organisation qui arrange les responsables des PME, à en croire les propos de Innocent Mve Ndong, patron de Mve Ndong Construction qui a affirmé que « c’est mieux qu’avant où pour avoir la signature finale d’un marché, il fallait passer plusieurs mois ». Dans cette opération de 10 appels d’offres, organisée en allotissement, certaines entreprises ont deux ou trois marchés. Les PME qui ont eu plus de deux marchés se sont déployées sur plusieurs appels d’offres.

Dorian Ondo

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