Soucieux de réaffirmer la force du lien qui l’unit avec le peuple gabonais et de donner une nouvelle actualité au dialogue né au contact du terrain, Ali Bongo Ondimba se tourne ainsi vers la source de l’ambition nationale qu’il incarne : ces femmes et ces hommes, ces nombreux jeunes, qui fondent l’espoir d’une vie plus juste sur la base d’un contrat social d’égalité des chances.

À Moabi, dans le département de la Douigny, le Président de la République s’est livré à un exercice salutaire, la confrontation des réalités, vu du sommet de l’État et vu par le simple citoyen. « La forte espérance de l’égalité des chances » exprimée par les élus locaux, le détail des attentes teintées d’aigreur, voilà bien « la tournée de l’écoute, dans la meilleure tradition bantoue », dira Ali Bongo Ondimba. Santé, infrastructures, éducation, des chantiers gigantesques : « Voilà ce que nous avons fait, lance t-il aux centaines de personnes groupées devant lui, et ce n’est pas parfait ! ». Mais les ponts, les routes, la bascule de la rente à la production, les télécommunications, l’assurance-santé, le bois transformé, c’est visible ‘à l’œil qui voit’.

Aux Nynois, le Chef de l’État a annoncé l’implémentation prochaine du programme Graine, et indiqué qu’il viendrait personnellement pour le lancement. À l’orient de Moabi, sur un chantier à ciel ouvert, voici une autre bonne nouvelle dévoilée pour l’occasion : l’entreprise gabonaise Mika Services opère les travaux d’entretien des routes non revêtues TchibangaMoabi-Mbadi. « Les routes, dit-il, c’est la base du développement. Les provinces doivent s’intégrer dans un développement commuté. Et l’an prochain, on pourra faire BitamMayumba sur le goudron ».

Plus tard à Tchibanga, la tournée s’achèvera à la nuit par un rassemblement populaire où le message ira droit au cœur des moins âgés : « Le prochain septennat doit être celui de l’éducation des jeunes. Au Gabon, tout le monde doit pouvoir espérer devenir entrepreneur, ministre ou président. Avec vous, je me battrai pour cela ».

DCP