Conduit par le directeur général du Service de santé militaire (SSM), le médecin général des armées Jean-Raymond Nzenze, le Chef de l’État s’est félicité de l’évolution de ces manoeuvres dont il fut le premier concepteur en 2000 à la demande de feu Omar Bongo Ondimba : « Elles doivent oeuvrer plus encore pour se rapprocher des patients en mutualisant leurs actions avec la médecine civile ».

Adossé à une école d’application (EASSML), devenue un centre d’excellence de la CEEAC dans les domaines de la médecine d’urgence, de la médecine de catastrophe et de la médecine tropicale, le Service de santé militaire mène ses opérations « dans les zones périurbaines et rurales où de nombreux compatriotes n’accèdent pas encore aux soins de santé de qualité », indiquait il y a peu le Chef de l’Etat devant le Parlement réuni en Congrès.

Durant plusieurs jours, l’armée déploie ses personnels (médecins, dentistes, paramédicaux) et ses équipements dans la Nyanga, allant à la rencontre de populations souvent installées à distance d’une offre complète de soins. Ainsi, quelque 3500 consultations ont déjà été effectuées en 48 heures, assorties d’actions préventives (4000 lots kits dentaires, 600 moustiquaires). Deux mois après l’Estuaire et un mois après l’Ogooué-Lolo, le septentrion gabonais bénéficie à son tour de l’engagement des blouses blanches du SSM pour réaffirmer la validité du lien entre les armées et la Nation. Comme en 2013 à Oyem et Lambaréné, en 2014 à Makokou et en 2016 encore dans l’Ogooué-Maritime, cet exercice en situation installe des postes avancés pour des soins en médecine générale ou spécialisée ainsi que des actes de chirurgie.

DCP