GABON : Le Ministère de l’Intérieur communique

2 avril 20190
Partager

Ce lundi 1er avril 2019 aux environs de 13 heures, il s’est produit un incident à la hauteur des feux tricolores de Jeanne Ebori, entre un usager de la route et deux policiers en faction à cet endroit.

D’ordinaire, il est établi que les véhicules en provenance de la descente de Jeanne Ebori et en partance pour le centre-ville et le quartier Louis, roulent sur deux files.
Alors que tous les véhicules observaient le stop des feux tricolores, un bus de marque Toyota Hiace roulant en feux de détresses hors de la file est venu s’interposer pour demander le passage en priorité aux deux sous brigadiers qui régulaient la circulation.

A bord, il y avait effectivement une dame allongée que le chauffeur conduisait au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville. Le passage lui a été cédé.Derrière ledit bus, se trouvait embusquée une voiture de marque Range Rover de couleur noire immatriculée BP 443 AA, conduite par une dame dont l’identité est désormais connue.

Ledit véhicule, a forcé le passage en dépit des injonctions réglementaires du policier. Celui-ci, ayant été percuté, n’a eu son salut qu’en s’agrippant au capot du véhicule qui l’a trainé des feux tricolores de Jeanne Ebori jusqu’aux feux des Affaires Étrangères.

Ce dernier n’a eu la vie sauve que grâce à l’interposition de la clameur publique et des collègues en poste aux Affaires Étrangères. Enfin immobilisée, la dame au volant n’a pas daigné se soumettre, en refusant de descendre ses vitres, préférant passer des coups de fil, jusqu’à l’arrivée de certaines de ses connaissances. Une enquête est ouverte et les conclusions seront transmises au Parquet de la République, qui a été saisi.

Les Forces de Police Nationale rappellent qu’en l’espèce, les personnes qui se rendent coupables de refus d’obtempérer, des violences et voies de fait contre des agents de la force publique, dans l’exercice de leurs fonctions, sont passibles des peines prévues et réprimées par les articles 157 et 230 du Code Pénal Gabonais.

Libreville le 1er avril 2019. Service Presse du Ministère de l’intérieur.

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire