Détenu depuis ce matin par la police nationale, Morel Mondjo vient d’être remis en liberté. Dès sa libération, le journaliste de Gabonmédiatime a laissé un message sympathique à ses nouveaux amis des forces de l’ordre, ainsi qu’à ceux qui l’ont soutenu : "Au bon souvenir de 2016 au Gros Bouquet, j’ai effectué une visite de courtoisie au Commissariat centrale de Libreville sans grand incident. Après avoir reçu les excuses des forces de police nationale, j’ai été très vite relâché. Merci à tous !"

Le rédacteur en chef de Gabonmédiatime était présent ce mardi 28 août au Rond-point de la Démocratie pour couvrir la manifestation avortée des fonctionnaires gabonais. Selon les syndicalistes, une quinzaine de personnes ont été prises. Malgré la présentation de sa carte professionnelle, les policiers ont embarqué le reporter.

Les agents des forces de l’ordre ne sont pas à leur première bavure au Gabon. Durant les mouvements d’humeur ; les journalistes subissent aussi les violences de ce qu’ils nomment : "gestion démocratique des foules".

GMN