Les ex-agents de Kanal 7 en attente de leur dû depuis 7 bonnes années

28 novembre 20230
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Il y a quelques temps, que les téléphiles s’étonnaient de l’interruption des programmes de la chaine de télévision Gabon Culture survenue juste après le renversement du régime Bongo par les forces de défense dans la nuit du 30 août 2023. Si beaucoup se réjouissent de la reprise des programmes de ladite chaine, il demeure cependant un point essentiel resté sans réponse dans le processus de création de cette chaine de télévision appartenant au groupe Gabon Télévisions.

Les ex-agents de Kanal 7 ne savent plus à quel saint se vouer. Cela fait sept bonnes années qu’ils attendent être payés par l’État. Pour la petite histoire, Gabon Culture est née suite à la cession (version officielle) de Kanal 7 par son promoteur, Blaise Louembe, au profit de l’État en juin 2017.

Devant la presse qui était présente à cette cérémonie, dont le reportage était passé au journal de 20H de Gabon 1ère, le ministre de la Communication de l’époque, Alain-Claude Bilie-By-Nze, avait rassuré le personnel de la prise en compte, par le gouvernement qu’il représentait, de l’actif et du passif de la chaine.

Après la cession, ces agents de l’ex chaîne Kanal 7 ont attendu six mois sans salaire, avant de voir la promesse de leur ministre de l’époque se réaliser. Mais leur joie a été de courte durée, car après seulement trois mois de paye (les trois premiers mois de l’année 2018) ce ministre avait été muté dans un autre ministère. Et malheureusement pour eux, les ministres qui avaient succédé n’avaient pas agi comme leur prédécesseur. Seulement, près de 7 ans plus tard, qu’en est-il de la situation de tous ces agents qui du jour au lendemain se sont retrouvés sans revenu ?

Si certains agents ont pu être redéployés dans d’autres médias, il n’en reste pas moins que ceux restés à Gabon Culture se sont retrouvés sans statut particulier, la direction générale ne sachant pas trop quoi faire d’eux quand on connait les effectifs dont regorge Gabon Télévision.

Selon les informations recueillies auprès de certains agents, il ressort qu’à ce jour, rien n’a été fait pour pallier la situation, malgré les différentes démarches initiées auprès de leur direction générale, de la tutelle et même des plus hautes autorités.

Si l’arrivée du CTRI et la dynamique impulsée ont redonné de l’espoir à beaucoup, comment comprendre que le cas des anciens agents de Kanal 7 reste sans suite, quand bien même des sources confirmeraient que tous les éléments permettant de régler cette affaire se trouveraient entre les mains de l’actuelle ministre de la Communication via son conseiller juridique et même au Palais du bord de mer ? Surtout que les différents acteurs impliqués dans cette cession sont encore en vie et toujours dans ce pays.

Faudrait-il enregistrer le pire à l’instar du cas Africa N°1 ou celui de TéléAfrica, pour qu’une solution soit donnée à cette affaire ? Nous nous interrogeons.

MM

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