Le quatrième pouvoir au cœur de l’action du ’’Général Président de la transition ’’

5 septembre 20230
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Cinq jours après sa prise de pouvoir, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a prêté serment au palais présidentiel de Libreville, en présence de l’ensemble des représentants des forces vives de la nation. C’était ce 04 septembre 2023, jour historique pour les Gabonais.

Le meneur du Comité de Transition et de la Restauration des Institutions n’est pas allé par quatre chemins pour fixer le cap de son action à la tête du pays. Fait marquant, le Général d’armée place le quatrième pouvoir au cœur de son action. "Il va lui redonner ses lettres de noblesse"

Jamais, de mémoire de communicateurs d’ici ou d’ailleurs, un discours de prestations de serment à un niveau aussi élevé de la République n’avait commencé par ’’ Mesdames et Messieurs de la presse". Pour bon nombre d’observateurs, ’’on y voit là, la volonté du nouvel exécutif de restituer sa place à ce quatrième pouvoir relégué au rang de cinquième roue du carrosse dans un environnement où la gangrène politique infecte aussi bien l’exécutif, le législatif que le judiciaire.

Le quatrième pouvoir qui, lui, designe la presse et les médias, et tous les moyens de communication qui peuvent servir de contre-pouvoir face aux trois nommés plus haut.

Au nombre des signaux forts de cette ’’Restauration du quatrième pouvoir ’’, le rétablissement d’internet et des médias internationaux quelques heures seulement après l’éviction d’Ali Bongo et les assurances inespérées données aux représentants de ce quatrième pouvoir lors des audiences de consultation à la Présidence de la République.

Brice Clotaire Oligui Nguema entant ’’redonner à la presse ses lettres de noblesse. ’’Voilà qui pourrait ressembler à du pain béni pour le monde de la communication au Gabon. Éthique et Déontologie, Droits et Devoirs, liberté de la presse et ou d’expression, pluralisme d’opinions...

Le nouveau pouvoir annonce vouloir, non plus ’’couper les têtes, mais ouvrir les intelligences ’’. Celles qui garantissent le droit fondamental de tous à l’information. Reste que, dans un monde médiatique où il y a autant de compétences que d’apprentis sorciers, chacun doit se donner la mesure de cette ’’restauration’’. Si tant est que le journaliste est une science, ses praticiens savent donc se déjouer des pièges qui mènent aux informations mensongères, partisanes, partielles et partiales. Sinon, comme aime à le dire le Professeur Anaclet Dong Ngwa : " La charte de Munich doit demeurer le bréviaire du bon journaliste". C’est enfin nôtre essor vers la félicité.

B.E-B/MT

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