Mesdames Messieurs de la presse bonjour.
Merci d’avoir répondu a notre invitation.

Au terme d’un séjour de six jours à l’intérieur du pays, j’ai pu assister en ma qualité de Ministre de la Communication, une compatriote, Nadine Otsobogo, réalisatrice, présidente de l’associ ation Festival de Masuku, qui avec presque rien se bat pour créer une plateforme d’échanges en matière de Cinéma au Gabon. Après les Escales Documentaires de Libreville, le Festival du Film de Masuku, spécialisé dans la sensibilisation de l’action de l’homme sur l’Environnement est cet autre espace qui permet au génie gabonais de s’exprimer et de se confronter au génie créatif de nos frères d’ailleurs. A ce titre, nous allons travailler avec l’IGIS pour proposer aux acteurs du secteur, différentes plateformes d’expression de formats différents afin de leur permettre d’être le plus présent possible sur la scène publique. Ceci aux fins de coller à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, de faire du cinéma une industrie du Divertissement et en ce sens générer des emplois dans les différents types de production cinématographique : professionnel, semi professionnel et amateurs.

J’ai tenu à convier les cinéastes à une réflexion globale sur le secteur et ces derniers se sont organisés en commissions, elles commencent à rendre leurs conclusions. Leur travail encourageant, englobe l’exploitation, la production, la distribution, le financement, les statuts et les filières d’emploi.

Sur les visites, j’ai pu par ailleurs, me rendre compte de l’état des lieux de nos installations dans deux provinces. Dans la province du Haut Ogooué, le contraste est saisissant. Il y a de très belles infrastructures qui ont vocation à donner des programmes de télévisons et de radio ainsi que la production cinématographique. Cependant, le manque d’entretien a fait que cette structure est aujourd’hui en voie de délabrement et risque de la perdre si rien n’est fait. La télévision n’émet plus depuis 1992, la radio quant à elle émet uniquement dans trois(3) départements sur onze(11). L’autre contraste est que le personnel est présent au poste, toujours motivés.

Nous avons également visité le centre d’informations de Franceville tenu par trois agents(3). Ces structures ont besoin d’être rééquipées et transformées en centre multimédia pour offrir aux élèves et aux populations un espace d’information et de formation.

Dans l’Ogooué Lolo, notamment à Koulamoutou, nous avons visité les locaux de la radio provinciale et de l’Agence Gabonaise de Presse où nous avons rencontré un personnel toujours présents au poste.

Ces agents qui traversent des situations difficiles font preuve de professionnalisme et d’abnégation au travail. Je voudrais ici saluer leur courage. Je leur ai promis de répondre à leurs préoccupations dans la mesure du possible.

Pour le cas Africa n°1, j’ai visité une structure bien conservée avec un personnel qui a présenté des doléances des plus légitimes, à eux, j’ai également répondu que le Ministère dont j’ai la charge s’attèlera à répondre à toutes ces préoccupations dans les plus brefs délais.

Les srtuctures privées, kanal 7 pour Koulamoutou et Radio,, Nkoussou pour Franceville ont également fait partie des visites. Dans ces structures bien équipées, les agents m’ont exprimé un besoin de formation.

Je remercie les autorités administratives locales, Gouverneurs, préfets, maires, et les commissaires des deux provinces qui nous ont accompagnés dans tous nos déplacements.

La mission du Haut Ogooué et de l’Ogooué Lolo fait suite à d’autres visites effectuées à Libreville dans des organes publics et privés.

Avec l’accord du Président de la République et Premier Ministre à qui e ferai un rapport d’étape, nous allons poursuivre nos séances de travail avec les acteurs de la Communication dans les autres provinces.

Je vous Remercie.

Source photo DR
Ministère Communication Presse