GABON/CINEMA : Afiti de Wilfried Lengoye Ombamba au Fespaco

30 janvier 20190
Partager

Le jeune gabonais Wilfried Lengoye Ombamba a plusieurs cordes à son arc. Il est à la fois réalisateur, monteur et cameraman. Avec trois réalisations à son actif : - Taxi VIP ; Le cercle du vice et Afiti, le cinéaste gabonais nourrit beaucoup d’ambitions pour être au sommet de son art. La dernière cité a été nominé au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Invité dans les locaux de Gabonews, l’homme de culture parle de son dernier né avec fierté et humilité.

Le Court métrage de 12 minutes et 13 seconde, Afiti,le dernier né de Wilfried Lengoye Ombamba a été nominé au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou( Fespaco) 2019. Ce court métrage remet au grand jour, la question des droits de l’Homme et ceux des enfants qui se posent avec acuité au sein de la société africaine en général et celle gabonaise en particulier. Les défenseurs de ces droits fondamentaux se battent chaque jour pour que les libertés des uns et des autres soient respectées. Le jeune cinéaste gabonais a choisi l’écran pour conscientiser les populations africaines afin de faire face à ce phénomène grandissant, celui de la maltraitance des enfants.

Ce court métrage intitulé Afiti , nous dit son réalisateur : "est un film qui défend les droits des enfants, les enfants maltraités. C’est l’histoire d’une fillette qui fait la rencontre d’une dame en qui elle voit l’espoir de sortir de sa situation difficile". L’auteur de ce court métrage interpelle la conscience collective à lutter contre ce phénomène qui prive beaucoup d’enfants de leur liberté. Ce droit fondamental, selon lui, doit-être défendu par tous.

De l’ombre à la lumière

Le court métrage de Wilfried Lengoye Ombamba a été nominé au Fespaco 2019. Pour Wilfried l’honneur et la fierté sont au rendez-vous." C’est le début d’une carrière parce que ça fait un bout de temps que je travaille dans l’ombre, aujourd’hui, je suis très content de savoir que mon film est retenu en compétition officielle au Fespaco. Le Fespaco, ce n’est pas rien. C’est quand même l’un des plus grands festivals africains. Le fait d’être retenu dans ce festival, c’est un honneur, un honneur qui est multiplié par deux, parce que je représente mon pays le Gabon dans cette compétition"fait-il savoir.

Le jeune cinéaste déplore néanmoins le fait que le cinéma gabonais semble être dans les oubliettes. Aussi, souligne-t-il que le cinéma ne nourrit pas correctement son homme au Gabon. Au ministère de la Communication, Wilfried lance un message et fait des propositions." Le cinéma a tendance à être dans les oubliettes aujourd’hui. Il est moins actif par rapport aux années antérieures. Ce serait bien de se battre pour introduire des reformes pour booster encore ce domaine d’activités qui peut valablement représenter le Gabon hors de ses frontières comme bien d’autres activités". Wilfried Lengoye Ombamba garde espoir que le cinéma gabonais a encore de beaux jours devant lui.

MTM

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire