SILENCES DE LA CONTESTATION : UN NOUVEAU NE DANS LA LITTERATURE GABONAISE.

17 février 20170
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Silences de la Contestation, c’est le titre du texte poétique de Bénicien Bouschedy, sa deuxième œuvre du genre. Les élèves du Lycée Ntchoréré de Libreville ont eu le privilège hier jeudi, de recevoir le poète pour ensemble, parcourir l’univers page à page de l’œuvre poétique.

Silences de la Contestation un est un texte poétique en prose de plusieurs pages. Un texte dans lequel l’auteur, comme tout poète, appelle à la prise de conscience de l’humanité. À l’image des philosophes du XVIIIe siècle, comme Voltaire, Rousseau, Diderot et bien d’autres, le jeune poète gabonais se veut éveilleur des consciences. Comme le poète martiniquais Aimé Césaire, Bénicien Bouschedy, veut être le défenseur des opprimés, l’avocat de ceux qui s’affaissent au cachot du désespoir.

Comme Indignez-vous de Stéphane Hessel, Silences de la contestation de Bénicien Bouschedy appelle à la révolte des consciences. Autrement dit, Indignez- vous est appelle à l’esprit de résistance. On est tenté de dire que l’indignation est le dénominateur commun des deux œuvres de nature différente. L’une est un essai et l’autre poétique. Les deux auteurs, sont des écrivains engagés. L’engagement préconisé par Jean Paul Sartre. Ce dernier qui a toujours considéré qu’il est du devoir de chaque intellectuel, chaque philosophe, écrivain de prendre part à l’histoire.

« J’écris », nous dit le poète, pour donner un peu d’espoir à l’humanité. J’écris, poursuit-il, pour donner un peu de joie à ceux qui ont perdu le sourire. « J’écris pour dénoncer. J’écris parce que je refuse de me taire face aux injustices. Car se taire, c’est être coupable et complice des inégalités sociales, du mépris et bien d’autres vices mis en valeur par la société ».

Le poète convie les lecteurs à pénétrer les entrailles de son texte poétique ou parcourir l’univers page à page de son œuvre. L’univers dans lequel ils gouteront à la saveur de l’éveil des consciences. C’est une invite à l’indignation ! Indignons-nous donc ! Et d’aucuns répondraient sans doute ’’Amen’’ !

TSONGA MBICKA

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