« L’alphabétisation permet de réduire la pauvreté, de trouver un emploi, d’obtenir un meilleur salaire », a rappelé le Représentant de l’UNESCO au cours de son intervention. C’est pour cette raison que l’alphabétisation est au cœur de l’éducation de base pour tous. Car, elle demeure un droit humain, un outil de d’autonomisation personnelle et un facteur de développement social. Prenant la parole à son tour, Abiaga Meye, Directeur de l’Animation et de l’Alphabétisation a présenté le bilan 2014 de l’alphabétisation. Selon ses propos, « le Ministère compte aujourd’hui, dix-neuf (19) centres d’alphabétisation dont douze (12) publics et sept (7) privés pour un total de 1158 apprenants ». Dans ces effectifs, les femmes sont les plus nombreuses.

Ida Reteno, ministre de la Culture quant à elle, a réaffirmé la volonté de l’Etat à garantir « le droit d’accès à l’instruction et à la formation professionnelle et à la culture de l’enfant et de l’adulte ». Avant de rappeler que « le développement durable est une conception qui vise à prendre en compte l’économie, le pétrole, les aspects sociaux et les aspects environnementaux qui sont liés au long terme ». D’où l’intérêt du thème retenu pour cette année.

Ensuite, les différents participants ont procédé à la visite des stands dressés par les différents centres d’alphabétisation. Les activités de cette journée ont pris fin à l’école publique de la cité Mebiame, où une forte campagne de sensibilisation sur le sida, l’épidémie Ebola a été entretenue à la grande satisfaction des populations présentes. Aujourd’hui, le monde compte 781 millions d’adultes et 250 millions d’enfants analphabètes.

Dorian Ondo