La danse comme une thérapie pour guérir des traumatismes de guerre

14 octobre 20150
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C’est l’objectif que s’est fixé "Danse Fé", une organisation de femmes dont la principale activité est la danse. Ces jeunes dames comptent mettre leur idée en œuvre lors de la 3e édition du Fé’Stival dont les activités se tiennent du 12 au 25 octobre en cours.

En temps de conflits, les femmes sont des cibles. Dans certaines régions elles sont utilisées comme armes de guerre. Viols, tueries, agression…elles subissent la brutalité des hommes qui s’affrontent. Très souvent, elles restent marquées à vie. Le thème de cette troisième édition : FEMMES : PAIX ET SECURITE « LA SITUATION DES FEMMES EN TEMPS DE CONFLIT », révèle la préoccupation au cœur de cette événement.

« La paix durable ne peut être une réalité qu’avec la participation de tous », estime Denise, membre de l’association, pour justifier leur implication dans ce mal des sociétés. Pour ces femmes, la danse peut permettre la réinsertion sociale à celles qui ont perdu le sourire après avoir subit des violences.

SWEDISH FAMILY (Danse/Suéde), YRAM ASSAMOI (Danse/Côte d’Ivoire), SELLY RABY KANE(Styliste/Sénégal), DJ NINA (DJ/Sénégal), sont venues de leur pays pour contribuer à la réussite de cet événement. Des ateliers de danse sont prévus au Rond-point d’Awendjé, au Rond-point de Nzeng-Ayong, ainsi qu’à l’Institut Français.

Danse Fé (Danse au Féminin) est une association composée uniquement de Femmes. Elle a vu le jour début 2010. L’organisation réunit des danseuses de différents groupes du Sénégal et du Gabon. « Le but recherché est de développer le leadership Féminin en regroupant toutes ces danseuses en une seule entité afin que le monde artistique et le public se rendent compte que la femme est réellement impliquée, elle se soucie du devenir de la société » a indiqué Ayida, l’une des responsables.

Georges-Maixent Ntoutoume

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