Gabonews (GN) : Vous prenez part aux côtés des autres auteurs gabonais au salon international du livre de Paris. Vos impressions ?

Hallnaut Engouang (HE) : Ce salon est vraiment l’apogée de ce que doit vivre le livre. Je suis content parce que le livre est à l’honneur quel que soit sa couleur. Magnifier le livre à ce point, c’est lui témoigner un certain respect et lui souhaiter une éternité.

GN : Chaque écrivain est venu présenter un ouvrage à ce grand rendez-vous incontournable des littératures du sud à Paris. Et vous ?

HE : « Les Veuves » paru aux Editions La Doxa. C’est une histoire qui présente trois destins différents de trois femmes avides d’épanouissement social.

GN  : Comment se porte la littérature gabonaise en ce moment ?

HE : Elle est en pleine essor. La production est croissante, pleine de vitalité. C’est un secteur qui vit très bien en dépit de manque de promotion. Les médias préfèrent faire la publicité de la bière et de la cigarette aux heures de grande écoute.

GN  : Votre message de fin à nos lecteurs

HE : Nous sommes tous ici écrivains et lecteurs comme une grande famille. Le livre est donc notre lien, il nous fait vivre et nous procure le bonheur.

(Propos recueillis par Jacques Jarele SIKA)

GN/15