Après avoir passé 21 heures, de mardi à mercredi, dans le train qui la conduisait à Franceville, Danny Sarrazin a finit par en rigoler. « Je crois que c’est ma faute si on est arrivé aussi tard à Franceville parce qu’il était question qu’on voyage la nuit et je me disais que je n’allais pas voir le paysage. Finalement, on est resté bloqué quatre heures dans un coin (Ndjolé) et on est reparti au petit matin et j’ai vu tous les paysages que je rêvais de voir », a-t-elle lancé, avec un brin d’humour, à l’assistance venue pour l’ouverture du festival. Heureuse simplement d’avoir parcouru de jour l’essentiel des 650 km qui séparent Libreville de Franceville (par voie ferrée) car elle aime la nature et l’environnement. C’est évidemment cela qui a permis à l’organisation du festival de jeter son dévolu sur cette dame.

Elle a créé son festival international du film animalier et de l’environnement (FIFALE) en 1996. L’aboutissement d’un long combat en faveur des écosystèmes. Elle forme et communique sur les questions environnementales.

Danny Sarrazin traverse le monde puisqu’elle est régulièrement sollicitée comme membre ou président de jurys dans les festivals. Grande sportive et positive, Danny Sarrazin apporte au festival de Masuku une aura internationale et certainement un regard plus important des cinéastes du monde qui ont décidé de consacrer leur art à la protection de l’environnement, la seule richesse que l’humanité partage entièrement.

Sampérode Mba

GN/14