CULTURE URBAINE/Le site du CICIBA au cœur du Festival Rue Dance Gabon

29 octobre 20150
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Les gabonais économiquement faibles, squatters du site abandonné du Centre International des Civilisations Bantou, ont récemment vécu au rythme d’un festival de danse urbaine. Les jeunes danseurs ont choisi ce site pour permettre à ces démunis d’avoir eux-aussi, accès à la culture et surtout au divertissement. L’association Aka-Afrikaribbean, au centre de cet événement, souhaite que toutes les couches sociales participent à l’évolution de la culture gabonaise.

Malanda Loumouamou principale initiatrice du projet, a voulu que ce projet soit une aventure sous forme d’une balade chorégraphique et scénographiée à travers les rues de Libreville mais aussi dans les lieux reculés. Pour cette jeune artiste, Rue Dance Gabon est l’occasion d’interpeller l’ensemble des habitants de la capitale gabonaise sur l’importance de la préservation et de l’amélioration du cadre de vie.

« Nous avons favorisé la prestation des femmes tout en sensibilisant les hommes et les femmes sur la place de la femme dans la société..et particulièrement son rôle dans l’art… », a expliqué Malanda Loumouamou. Pour cette édition, son association a signé un partenariat avec Danse Fé (Danse féminine), une organisation féminine.

Le site du CICIBA, abandonné depuis les années 1980, est devenu, au fil du temps, un abri pour pauvres. Ce festival en son sein a attiré plusieurs jeunes venus participer à la fête. Hormis ce lieu, d’autres places publiques ont aussi accueilli les danseurs, notamment le centre ville, près du mausolée Léon Mba.

Les balades dansées (2007-2008) ont donné naissance à la première édition de Rue Dance Congo 2009, dans le rues de Brazaville avec l’aide de l’institut français.

Georges-Maixent Ntoutoume

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