« Ce n’est pas le numéro d’une chambre de motel » a dit Pulchérie Abeme Nkoghe qui a présenté son ouvrage samedi dernier dans un salon de thé à Libreville. “Chambre117’’, C’est le titre de cette nouvelle œuvre littéraire qui vient ajouter une nouvelle couleur au paysage de la littérature gabonaise. Avec ses lecteurs, l’écrivaine a partagé le sentiment qui l’a poussé à rédiger ce livre : « au-début, je voulais que les gens retrouvent ma vraie nature… j’aime rire ; après trois chapitre, j’ai pensé à autre chose. Ce titre, c’est le numéro d’une chambre d’hôpital ».

Selon Achille Mamfoumbi Mvé, le critique littéraire présent à la sortie du livre, cette œuvre est une conjonction entre le matériel et l’immatériel qui invite le lecteur à découvrir « les sentiments microscopiques » de la narratrice mais traite aussi d’une multitude de sujets dont le centre est Claire Angué, le personnage principal de la trame.

« Suite à cette confession, je succombai en dépression en réalisant que toute mon existence avait été bâtie sur du sable mouvant…comment dire à mon entourage que j’avais été victime d’un viol à huit ans…où trouver le courage d’apprendre à ses amis que l’homme qui a partagé son lit pendant des années, que l’on a tant aimé fut le diable… ». Après la poésie, Pulchérie Abeme Nkoghe se mue en romancière.

Georges-maixent Ntoutoume