Les grandes figures féminines du cinéma africain se réuniront, comme les deux éditions précédentes, durant une semaine, pour célébrer les efforts des femmes africaines dans l’évolution du monde de l’audiovisuel. Cette importante rencontre rassemblera aussi de nouvelles cinéastes dont les œuvres pourront sortir de l’ombre grâce à la compétition prévue durant le Festival.

Initié par la Fondation Mely, cet événement participe aussi à la lutte contre les cancers féminins : « Notre Fondation ambitionne de renforcer les efforts des associations existantes et qui œuvrent pour le dépistage, pour un accès à des traitements gratuits et pour l’accompagnement des malades placés dans des centres de fin de vie », affirme Claudia Haidara-Yoka, Directrice du Festival.

Le public pourra apprécier les œuvres de Maimouna Ndiaye, d’Astrid Atodji, Kady Traoré, toutes du Burkina-Faso, de Marie Noel Niba du Cameroun, Pauline Mvélé du Gabon, et des participantes venues du Nigéria, de la République Démocratique du Congo, de la Zambie et bien sûr du Congo le pays hôte. La compétition se déroulera en différentes catégories dont les courts-métrages, les longs-métrages et les documentaires.

Tiré du swahili, Tazama signifie VOIR. L’objectiif de ce Festival est d’interpeller les cinéastes africaines pour faciliter la lutte contre le cancer : « La singularité de ce Festival réside dans sa volonté de faire appel à des femmes qui acceptent de participer et ce, afin de servir une cause : La lutte contre le Cancer en Afrique ».

Georges-Maixent Ntoutoume