LEBAMBA : Fidèle Mounanga, cet homme agriculteur

15 avril 20200
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Fidèle Mounanga fait de l’agriculture sa passion. Cet ancien enseignant de formation et acteur politique a des plantations de plusieurs hectares qui font sa fierté. Il invite les jeunes à s’adonner aux activités agricoles, car pour lui, comme bien d’autres, la terre ne ment pas.

Les activités agricoles sont au cœur de son quotidien. La terre ne ment pas, dit-on. Fidèle Mounanga, ce natif de Lebamba, enseignant de formation et l’actuel président de l’Association des Notables de la Louétsi-Wano, soutient cette assertion. Il fait des activités agricoles, non seulement sa passion, mais celles qui lui permettent de gagner dignement sa vie. Il encourage la jeunesse gabonaise à s’y mettre. Il est d’ailleurs président d’une coopérative appelée ‘’Tombi’’. Treize membres au total.

De formation professionnelle, faut-il le rappeler une énième fois, Fidèle Mounanga est enseignant de formation. Retraité, il s’est lancé dans le travail de la terre, précisément, l’agriculture. « Je voulais faire de l’agriculture vivrière et l’agriculture de rente. Et dans l’agriculture de rente, je me suis lancé personnellement dans la culture du cacao » explique-t-il. Il raconte d’ailleurs qu’en 2014, la FAO (L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) était venue apprendre aux agriculteurs, ce que c’est l’agriculture mécanisée. Avec elle, dira-t-il, on peut se développer en coopérative. « Je suis président d’une coopérative appelée Tombi. Je ne fais pas que des tubercules. Je fais de l’arachide, ananas, tarots…  » précise-t-il.

Monsieur Mounanga, toujours fidèle à son amour pour les activités agricoles, trouve avantageux de travailler en coopérative. Il soutient avec force et conviction que lorsque l’on est nombreux, les efforts sont multipliés par dix. Et lorsque l’on travaille seul, on a moins plus d’efforts à fournir que lorsqu’on est en coopérative. Comme pour soutenir que « l’union fait la force ». Fidèle regrette cependant que la compagne lancée par la FAO en 2014 n’est pas allée à son terme. « Cette compagne s’est arrêtée là. La vulgarisation n’a plus continué. On a lancé la compagne à un endroit bien déterminé. Toutes les autres coopératives n’ont pas bénéficié de cette compagne, de telle sorte que nous n’avons de matériels mécanisés. Nous sommes obligés de repartir à l’agriculture traditionnelle  » déplore-t-il.

Le département de la Louétsi-Wano, faut-il le rappeler, est une terre agricole. Tout y pousse ou presque. Ce département était d’ailleurs appelé le grenier du Gabon.

MTM

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