Ngounié/L’agriculture , un secteur qui attire

17 octobre 20210
Partager

Les communautés rurales s’adonnent aux activités économiques de proximité à l’exemple de la pêche, la chasse surtout l’agriculture. Au sud du Gabon, les terres sont aussi fertiles que celles du reste du pays. La province de la Ngounié est un vivier d’emplois ruraux

Beaucoup de gabonais n’ont pas encore intégré le concept de développement rural. Le développement participatif, l’apport économique, les ONG de lutte contre la pauvreté ont là, un terrain de sensibilisation quasiment nu.
Il revient à la société civile d’accompagner le gouvernement dans la réduction du chômage.

Les communautés rurales ou les populations de bidons villes doivent croire en elles-mêmes pour se rendre compte que le développement rural est d’abord mental "Dans le principe, il faut disposer des terres afin de les développer au plan agricole" conseille , Marie Crescence Ngobo , Coordinatrice du Réseau des acteurs du développement durable au Cameroun.

La pêche, la chasse et l’agriculture sont des pistes pour se faire des revenus. La Ngounié a des terres cultivables, les eaux sont immensément riches en produits halieutiques. "Nous avons du potentiel, il manque juste de la volonté" renchérit Roland Yangari de l’ONG Muyissi Environnement. Les populations peuvent devenir autonomes. "Il y a 3 ans, mon mari et moi avons décidé de nous lancer dans le maraîchère, ça marche jusqu’à présent" témoigne Marthe à Ndendé.

Avoir de l’énergie pour cultiver la terre, c’est le hic pour nombreux qui peinent à commercialiser leurs récoltes, un initié de l’agriculture dénonce le faible appui de l’Etat aux petits planteurs.

La grande majorité pratique une agriculture de subsistance, car sur le local, ce sont des produits agricoles qui reviennent d’ailleurs. " Il faut tout faire pour la tendance change" confie l’ancien ministre de l’agriculture, Yves Fernand Manfoumbi rencontré à Ndendé, sa circonscription politique, il est le député de la Dola.

La province de la Ngounié a un couvert forestier important, propice pour des activités champêtres, mais rares sont les cadres qui appuient les villageois s’épanouir.

L’autre dilemme, la transformation des produits de pêche artisanale, de l’agriculture, la non maîtrise des circuits de vente "on vend le poisson comme on peut" fait savoir, Amara au village Ekanga près de Fougamou. Les activités de proximité créent des gains aux volontaires. L’arrière pays pourrait se présenter comme une source de motivation de développement rural.

DKT

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire